Comment fixer l’enveloppe financière à allouer ?

Fixer l’enveloppe financière prévisionnelle d’un ouvrage est sans aucun doute un des piliers fondamentaux sur lequel repose l’ensemble de votre projet. C’est cette étape qui permet au maître d’ouvrage d’obtenir un budget chiffré qu’il pourra ensuite soumettre aux investisseurs ou à des organismes financiers afin de trouver les fonds nécessaires pour lancer son opération. Pour mener à bien l’élaboration de cette enveloppe financière prévisionnelle, il faut décortiquer chaque poste de dépense.

Calcul du montant de l’enveloppe financière

Dans un premier temps, l’assistant à la maîtrise d’ouvrage vous aidera à repérer les éléments constitutifs de l’enveloppe financière prévisionnelle. La construction ou l’agencement d’un bâtiment entraînent forcément des coûts en travaux et en gestion, mais cela génère également des provisions pour risques.

  • Les coûts de construction, des mobiliers divers et d’équipements (montant des travaux, la charge foncière, le coût des équipements de terrain ….
  • Les frais administratifs, financiers et commercialisation (droit d’enregistrement du permis de construire, commission d’agence, impôt et taxe, honoraires de notaire, les assurances…)
  • Les frais d’études (honoraires du bureau d’études, rémunération des prestataires intellectuels…)
  • Les provisions (le coût d’actualisation et de la révision des prix, la marge pour les aléas et imprévus les plus courants…).

À noter que le montant des travaux s’appuie essentiellement sur la rémunération des artisans sous-traitants, l’achat de matériels de construction et de mobiliers, le coût des voiries et réseaux divers, le coût d’aménagement des travaux d’aménagement des espaces extérieurs y compris les travaux de terrassement et de fondations. Par ailleurs, le coût global devra être majoré de 20 à 25% pour faire bénéficier à votre projet une marge de sécurité essentielle dans un contexte de livraison clé en main.

L’EFP : une mission de l’AMO

L’estimation de l’enveloppe financière prévisionnelle ne doit pas être sous-estimée. L’assistant en maîtrise d’ouvrage apporte son expertise dès la conception du projet en traduisant les besoins du maître d’ouvrage en chiffres, faisant de lui, le garant de la faisabilité du projet sur le plan budgétaire.

Le recours à l’assistance maîtrise d’ouvrage permet tout simplement d’éviter le dépassement du budget convenu avec le client au cours de l’exécution des travaux. Si un budget a été alloué au projet dès le départ, il appartient à l’assistant en maîtrise d’ouvrage de veiller à ce que celui-ci soit respecter en étudiant tous les choix techniques possibles pour un élément en particulier (exemple : plusieurs techniques de chauffage possibles pour une habitation donc il faut choisir la plus efficace et la plus économique).

En outre, avec une prestation d’assistance AMO, vous bénéficiez de l’expertise et du savoir-faire de Technisystem.com pour différencier et hiérarchiser les coûts en priorisant certaines dépenses. Cette fameuse EFP est cependant indispensable tant sur les chantiers privés que publics. On ne peut pas envisager le lancement du projet sans avoir défini le montant total de cette enveloppe afin de garantir l’utilisation du budget avec parcimonie.